On ne nous éduque pas pour être mais pour pouvoir prendre une place dans la société
Le système scolaire est ainsi une manipulation qui ne nous apprends pas à aimer ce que nous apprenons mais qui nous y oblige en nous disant que nous devons passer par là pour nous insérer dans la société.
Aujourd’hui nous devons apprendre aux gens à aimer ce qu’ils apprennent. Si nous aimons ce que nous apprenons, cela va être affectivement gardé en nous et pourra nous servir n’importe quand dans la vie.
Les nouvelles techniques d’apprentissage par alternance permettent de mettre immédiatement en pratique les connaissances apprises. L’enseignement s’en trouve alors enrichi. Par le passé, beaucoup des connaissances apprises n’étaient jamais exploitées et le lien entre les connaissances et la vie concrète n’était pas fait.
Il faut
maintenant aller au-delà et apprendre aux gens à savoir qui ils sont et pour
quoi ils sont faits. En effet, nous avons tous en nous un état affectif et
émotionnel qui nous détermine. Ainsi plusieurs critères personnels devraient
être pris en compte pour orienter les élèves : est-il sociable ou non,
va-t-il travailler avec les autres ou seul, Quels sont ses goûts, ce qu’il aime
voir, les couleurs, Est-il plutôt manuel ou intellectuel, vocal, ou non,
aime-t-il la nature ou un environnement clos… il est donc important de
déterminer qui est l’homme qui vit dans ce corps afin de savoir dans quel
domaine il est doué et prendra plaisir à vivre. On a oublié que pour bien
travailler, il faut aimer ce que l’on fait. Beaucoup le font par nécessité
économique et non par plaisir d’offrir ses compétences. Il est nécessaire de
réinitialiser ce plaisir de travailler et d’offrir à l’autre notre production
personnelle. Il est donc nécessaire de se connaitre au plus tôt mais ses outils
même s’ils existent déjà ne sont pas mis en avant car le système actuel permet
de nous manipuler plus facilement en développant une société plus technologique
qu’humaine. La technologie augmentant tous les jours devient inaccessible au
commun des mortels dont le développement humain n’est pas proportionnel. Ainsi
certaines personnes en sont favorisées au détriment de la majorité. Il faut
revenir à une éducation qui profite à tous, par le respect de nous-même et de
la nature. Si on sait respecter son propre corps, on saura respecter la nature
et le reste.
Ce respect doit être inculqué très tôt par l’apprentissage de notre
corporalité, ce que l’on fait de notre corps, ce qu’on lui donne à manger afin
de se réapproprier le corps car notre destinée n’est créée que par notre état
mental. C’est nous qui attirons à nous
tous les évènements. Si nous sommes doux, nous attirerons la douceur, si nous
sommes agites, nous attirerons l’agitation. Nous sommes créateurs et
responsables de notre vie. Tous les autres sont là pour nous servir (et non pas
pour nous asservir) et nous enseigner sur nous-même. La société et l’éducation actuelle en nous
manipulant, nous transforment en ce que nous ne sommes pas et nous poussent à
vivre dans l’apparence : paraitre et réussir dans la vie en oubliant de
vivre.
En réapprenant qui nous sommes et à vivre en tant que nous, nous allons grandir et devenir des adultes avec beaucoup moins de colères et de comportements enfantins. Nous pourrons alors travailler ensemble en sachant où se trouvent les limites de la liberté de chacun dans la communication et la complémentarité des savoirs.